Deux ateliers ont investi l’Orangerie, pour sa traditionnelle exposition de rentrée.

Une exposition saluée par ses 722 visiteurs, qui a connu un réel succès. Elle a contribué à illuminer le petit temps maussade de la semaine par la vivacité des couleurs, l’inventivité et  énergie des artistes exposants

Une équipe d’une redoutable efficacité – composée d’exposants et membres du conseil d’administration –  a assuré la préparation, l’agencement, et toutes les petites tâches indispensables à la réussite de l’événement, dont un vernissage très convivial, le samedi.

Les deux ateliers de sculpture de Laëtitia-May Le Guelaff ont montré, à travers les douze pièces de six sculpteurs, un panel de techniques  varié : terre cuite patinée (ou non), fil de fer, stéatite, raku… sur une diversité thématique et artistique très riche et particulièrement prisée des visiteurs.

L’atelier du mardi matin « un mardi au musée« , animé par Anna Pichotka, a exposé le travail de vingt peintres, avec quarante-huit peintures sur toile marouflée ou sous cadre. L’oeuvre « Un Jardin pour Audrey » de Joan Mitchell est à l’origine du travail présenté. Mais donnons la parole à Anna pour expliquer la démarche :

« Il y a des moments jubilatoires quand on promène un groupe dans l’histoire de l’art pour découvrir ….

Tout d’abord, l’oeuvre de Joan Mitchell, exposée à Landerneau au couvent des Capucins. Une œuvre pleine de lumière et de mouvements.

Afin de pouvoir décliner ce travail de J. Mitchell, et pour que chaque participant trouve une écriture personnelle dans l’interprétation, il a fallu tirer les fils qui lient cette œuvre à de nombreux artistes. Nous avons voyagé parmi les paysages des Impressionnistes et des Nabis.

Nous avons visité d’autres expressionnistes abstraits, notamment les grandes américaines : Grace Hartigan, Helen Frankenthaler et Lee Krasner. Paul Klee, Sonia Delaunay et Hans Hofmann et beaucoup d’autres nous ont aidé à comprendre la dissociation de la couleur.

Et puis Joan Mitchell. Sa recherche d’expressivité, sa générosité artistique, sa sensibilité et sa capacité de sentir la nature pour la peindre.

Six séances de travail euphoriques, qui ont permis aux artistes de « lâcher prise » et de s’inventer un langage abstrait

Vous pouvez accéder au catalogue de l’exposition, disponible sous le porte folio.