« REQUIEM POUR UNE BALEINE »,
du 12 au 17 mars à l’Orangerie du Thabor.
Retraité de la marine marchande, Michel Marichy s’est toujours passionné pour la mer. En 2013, il fréquente l’atelier de gravure de l’Atelier du Thabor, animé par H. Aussant et réalise sa première gravure, « la caudale de baleine ». Point de départ de son travail sur le thème de la baleine, après la gravure, il s’oriente vers le dessin et la peinture afin d’élargir son champ d’investigation. Depuis lors, il n’a eu de cesse d’effectuer un travail de recherche sur ce mammifère, ses caractéristiques, son environnement et sa pêche. C’est dans les journaux de bord, les récits des anciens chasseurs de baleines, le Musée de la Marine, les bibliothèques des ports baleiniers français tels Dunkerque, le Havre, St Malo … et ceux du nord de l’Espagne qu’il a complété ses connaissances dans le domaine et réalisé un rapport fourni et très précieux sur la chasse à la baleine aux XVIIIe et XIXe siècles.
C’est ainsi qu’il nous retrace, dans son exposition et dans son rapport, toute la grande époque de la pêche à la baleine, les migrations de celle-ci, au moyen de cartes, photos d’archives, gravures et peintures personnelles, nous expliquant leurs déplacements et indiquant les zones de campagnes de pêche de ces marins des ports français qui armaient les bateaux. Il nous laisse découvrir, par ses peintures et gravures, la passion qui l’anime et son désir de transmettre aux jeunes générations ses connaissances sur la baleine et son inquiétude par rapport à son devenir, sachant qu’il reste, de nos jours, encore quelques pays qui autorisent cette pêche, avec des moyens modernes et des navires-usines qui ne laissent aucune chance aux mammifères.
MPJ