Parmi les quarante exposants du second salon de sculpture Terre et Flamme de Chantepie, Isabelle Scheidt expose huit belles pièces en terre, représentations d’humains, et un chien.

Plantés sur leur tige de métal accentuant leur fragilité, des corps – comme des pantins désarticulés – renvoient avec force une expression parfois tragique de la posture. L’alliance de la terre brune des sculptures et du métal luisant des dispositifs de présentation (très recherchés) n’est pas qu’une mise en valeur du travail. Elle parle également de la quête d’Isabelle, à la recherche de la fragilité, de la faille, de la vulnérabilité des humains pour traduire la complexité de l’être.

Isabelle, qui fait partie du groupe de sculpture de Pascale Legris, travaille simultanément dans plusieurs directions : partir d’une suggestion (modèle, visuel) pour parvenir à une interprétation ou laisser le pain de terre produire du sens et des lignes par le travail physique des mains.